TF1 et Minute Buzz, Groupe Cerise et Prisma…les dessous d’une opération de M&A
Comment se passent les négociations entre un grand groupe qui souhaite mettre la main sur les actifs d'une start-up et ses fondateurs? Au terme et en amont d'une acquisition, se trouve souvent une banque d'affaires chargée de marier les intérêts des deux parties. Une activité en plein essor, puisque, depuis 5 ans, le nombre d'opérations de fusions-acquisitions réalisées dans le secteur des médias et des nouvelles technologies a augmenté de 60% dans le monde, selon une étude de Mergermarket. Parmi ces futurs acquéreurs, 30% s'intéressent aux producteurs de contenus digitaux, et 28% aux éditeurs de contenus digitaux, ainsi qu'aux distributeurs de vidéos, notait le cabinet d'études. Cet intérêt pour l'univers des médias digitaux s'explique d'abord par la possibilité «d'acquérir de nouveaux segments de marché» ou «des technologies stratégiques» encore absentes au sein d'un acteur traditionnel.
Alors que les spécialistes du contenu sont devenus des cibles privilégiées pour les groupes l'an passé, comment faire aboutir ces négociations? Présente avant et au moment de la signature, la banque d'affaires Raphaël Financial Advisory s'est ainsi trouvée à la conclusion de la prise de participation dans Minute Buzz par TF1 fin 2016, de MisterAuto à Peugeot, ou encore du Groupe Cerise par l'Allemand Prisma Media.
Benoît O'Mahony, qui conseille les entrepreneurs de PME/ETI et les investisseurs dans la recherche de financements et leurs opérations au sein de la banque d'affaires, revient sur ces opérations.